
Source: wikimedia commons / Social media apps on phone 23 Mars 2013. Par Jason Howie
Le Tow Center, organe de recherche et pratique en journalisme numérique du Columbia’s Graduate School of Journalism vient de faire paraitre deux analyses à ce sujet. La première s’appuie sur 37 entrevues de professionnels: journalistes, éditeurs, pigistes, etc. Elle révèle un fossé entre l’encouragement que les journalistes reçoivent de leur direction à participer sur le 2.0 en dépit du harcèlement constant et en contrepartie, le souci manifesté par cette même direction envers l’image publique du média plutôt que ses journalistes. En bref, les directions médias n’ont pas de politique claire; ni sur comment leurs journalistes doivent opérer dans les médias sociaux, ni sur comment ils peuvent se protéger ni enfin sur quoi faire lorsque les choses dérapent.
La deuxième analyse se penche sur le corollaire de la première. Elle recommande notamment que chaque direction éditoriale implique son département juridique lorsqu’il s’agit de publications (posts) et de tweets et pas seulement lorsqu’il s’agit de prévenir des poursuites. Les journalistes de minorités racisées notamment doivent être mieux supportés et encouragés à s’exprimer sur le harcèlement auquel ils sont soumis.