
Le Washington Post a enquêté sur le phénomène: le gouvernement répressif en place interdisant ou surveillant de près la presse indépendante, de nouveaux types de journaux hyper-locaux naissent. Dans ces « médias » souvent composés de deux ou trois personnes, la proximité avec les publics est la clé. Les journalistes font leur enquête ou amassent les nouvelles à partir de leur téléphone cellulaire. Puis à heure fixe, ils s’emparent d’un micro et de hauts parleurs portatifs et soit d’un balcon, soit en déambulant dans le quartier; ils livrent en direct les nouvelles à lesquelles le public peut réagit tout aussi directement. Ce sont souvent d’anciens journalistes qui font ce travail dont il existe plusieurs variations. Par exemple un bulletin de nouvelles est livré depuis plusieurs années dans les autobus. D’autres sont distribués à travers les cafés.