Le sociofinancement est devenu un incontournable de l’agitation culturelle sur les réseaux sociaux. Kickstarter http://www.kickstarter.com
est perçu d’abord comme une plateforme de sociofinancement de projets « geek », orientés par exemple vers l’objet intelligent, mais il a son importance pour les secteurs traditionnels de la culture, ne serait-ce que parce que le nombre d’utilisateurs y est si important que des organismes culturels y lancent des projets sans avoir besoin d’argent, simplement pour profiter des retombées promotionnelles constituées par la présence du projet sur Kickstarter. C’est là une conséquence tout à fait imprévue du sociofinancement, mais les choses vont plus loin. En septembre 2016 le journal anglais de Guardian annonçait que Kickstarter, était devenu l’un des cinq plus importants éditeurs du monde : https://bit.ly/2c8tyWn
« …if you put the 1,973 publishing pitches that were successfully funded in 2015 together with the 994 successful comic and graphic novel projects, then last year’s tally of 2,967 literary projects puts the crowdfunding site up among publishing’s “Big Four”: Penguin Random House, Harper Collins, Hachette and Simon and Schuster. The latter, which is the smallest of the Big Four according to Publishers Weekly, publishes “over 2,000 titles annually. »
Il y aurait de sérieuses analyses à faire sur ce seul impact sur le monde de l’édition de la part d’une plateforme de sociofinancement. Néanmoins le fait soulève une évidence; le poids du nombre sur les réseaux sociaux peut engendrer des résultats phénoménaux.
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